A PROPOS

Historique de la Musique municipale

La Musique municipale est une des associations les plus anciennes de la commune. C’est en juin 1862 que l’instituteur, Monsieur Luçon, et les jeunes gens qui fréquentent l’école de chant, fondent une Société musicale sous le nom d’ «Orphéon de Boissy-Saint-Léger». Son but est « d’initier les élèves à la connaissance théorique et pratique de la musique vocale, et de développer le goût de l’art musical dans les masses ». Un Directeur, un Secrétaire-Trésorier, un Bibliothécaire et deux membres honoraires administrent la société, dont le conseil d’administration est élu par les sociétaires.

En reconnaissance de leurs dons, les membres honoraires ont droit à deux concerts par an donnés par la société.

Les cours ont lieu le mercredi et le samedi de chaque semaine, de 8h à 10h du soir. Un examen est organisé chaque année.

Les sociétaires doivent obligatoirement assister à tous les concerts, sous peine d’exclusion. Des amendes peuvent leur être infligées : 25 centimes si le sociétaire ne paie pas sa cotisation (fixée à 60 centimes), ou s’il n’assiste pas au cours sans motif, ou s’il quitte le cours pendant la séance sans autorisation ; 50 centimes s’il trouble la séance après un rappel à l’ordre ; 1F après deux rappels à l’ordre ; 1,50F s’il n’assiste pas aux répétitions générales sans autorisation ; 2F en cas de rixe ou de débauche. Les membres du conseil d’administration peuvent aussi être frappés d’une amende de 2F pour chaque absence non motivée.

En 1870, les Dames de Boissy-Saint-Léger offrent une bannière en velours de soie cramoisie, ornée de franges, de glands et de cordons en or fin, sur laquelle est brodée, également en or fin, « Fanfare de Boissy-Saint-Léger (Seine et Oise) ». La Musique est toujours en possession de cette bannière.

Après plus de trente années d’existence, la Fanfare, qui participe à toutes les fêtes et à de nombreux concerts, éprouve quelques difficultés à poursuivre ses activités. Son Directeur écrit au Maire, le 26 avril 1894 : « Malgré toute le persévérance et la bonne volonté que j’ai toujours mis pour maintenir la Fanfare, je vous informe qu’aujourd’hui tous mes efforts sont vains. Les jeunes désertent les répétitions. Depuis le concert de Troyes, si encourageant, personne n’a plus montré le zèle qui animait la Fanfare. Notre Président lui-même nous a abandonné ». La Fanfare est dissoute.

La Musique est reconstituée en 1899. P. Loison en est le Directeur et Alexandre Rozet le Sous-Chef. En 1901 et 1902, Alexandre Rozet dirige l’Harmonie et ses seize musiciens. Pascal Blanchetière lui succède, puis démissionne. Et la Musique cesse toute activité en novembre 1905.

La Musique reprend ses activités à partir de 1910, avec la plupart de ses anciens membres et huit des élèves les plus aptes du cours de solfège donné le soir à l’école.

Après la première guerre mondiale et plusieurs années d’inactivité, la Musique municipale se reconstitue en 1930, sous la direction de Pascal Blanchetière. Elle répète tous les mercredis et samedis à 21h, et organise des cours de solfège gratuits le jeudi de 17h à 18h et le dimanche de 11h à midi. Elle organise des bals.

La deuxième guerre mondiale interrompt ses activités. Ce n’est qu’à partir de novembre 1955 que la Musique municipale est à nouveau présente dans toutes les manifestations locales et fête la Sainte Cécile. Elle a adopté de nouveaux statuts (toujours en vigueur), pour « développer le goût, l’étude et la propagation de la musique instrumentale ».Pascal Blanchetière (Maire de 1947 à 1953) en est à la fois le Président et le Chef de musique. La Musique fonctionne jusqu’au début des années 1960.

Pour développer l’enseignement musical dans les écoles, un cours municipal de musique est ouvert le 11 avril 1970 sous la Direction de Charles Bouillie, Professeur au lycée Guillaume-Budé. En 1972, Charles Bouillie reconstitue l’Harmonie municipale avec sept musiciens qui ont répondu à son appel et sept élèves du cours de musique ayant terminé leur troisième année. Pendant vingt ans, Charles Bouillie dirige la Musique forte de près d’une trentaine de musiciens En 1990, la musique participe à une rencontre de nombreuses musiques de France à Bourbon-l’Archambault dans la Nièvre. A cette occasion, un jury classe la Musique en 3ème division.

Successivement, Monsieur Marcel Cosson, puis Monsieur Yves Leray, Professeur de l’Ecole municipale de musique, dirigent l’Harmonie. Monsieur Hervé Chiapparin, qui enseigne également à l’Ecole municipale de musique, leur succède en 1998.

ZOOM

Tout en renouvelant son répertoire, la Musique municipale ajoute à son nom celui de « BSL Orchestra » en 2002.

Avec l'obtention d'un premier Prix à l'unanimité au concours national de Laon en 2010, le Bsl-Orchestra est aujourd’hui classée en 3ème division. Il comprend une trentaine de musiciens. Principalement subventionnée par la commune, il participe aux cérémonies commémoratives, et donne des concerts aussi bien à Boissy-Saint-Léger que dans d’autres villes: Paris, Créteil (94), Champigny-Sur-Marne (94), Bry-Sur-Marne (94), Férolles-Attilly (77), Limeil-Brévannes (94), Pontoise (95), Laon (02), Saint-Germain-Sur-Ay (50), Andelaroche (03), Lapalisse (03), de même qu’à Lauda Königshofen, ville allemande jumelée avec Boissy-Saint-Léger.

 

Roger Guillemard, Président du Bsl-Orchestra. 2012

 

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